Le chauffeur, le receveur ainsi qu’un autre individu ont été désignés par une source comme étant l’auteur d’une attaque à main armée dans un taxi-be d’une ligne reliant Andranomena à Mausolée, l’a-t-on appris d’un informateur, qui se trouve être l’un des passagers à bord. Ce dernier, ainsi qu’une femme ont dû être hospitalisé à cause de leur blessure. En effet, ils ont dû sauter hors de la voiture, portant l’immatriculation 64…TBB, du moins c’est ce que les victimes ont retenu.

L’homme aurait été le premier à quitter le taxi-be en marche, il refusait de devenir la cible des bandits, où le conducteur en fait partie. Celui-ci se disait d’avoir remarqué le comportement suspect du conducteur depuis une bonne distance du trajet effectué. « Il n’arrêtait pas de téléphoner, informant ses complices de  l’endroit où il se trouvait.  Depuis Andranomena, il donnait sa position : nous sommes à Amboma, à Alarobia, et puis au Pulman. Cela jusqu’au croisement Nanisana où le chauffeur a pris  un autre trajet, refusant de s’arrêter à l’arrêt alors qu’un  passager  y descendait », relate la même source.  « On n’était plus que quatre à bord du taxi-be depuis Galana Analamahitsy, après avoir dévier de son trajet habituel, le chauffeur a sorti une arme, un  pistolet peut être, je ne suis pas sûr car je m’y connais peu en matière d’armement,  et il nous a menacé. L’instant d’après, mon premier réflexe était de sauter hors du véhicule, puis une femme m’a suivi », poursuit-il. Concernant le reste des passagers, leur sort n’est pas connu.

Les « mpanendaka » sont connus des usagers des transports en commun, ainsi que les voleurs à l’arrachée qui profitent du moment d’inattention pour voler des téléphones portables. Certains usagers se sont aussi plaints de la présence des assaillants armés, qui entre soudainement à bord pour y perpétrer leur basse besogne. Mais pour cette fois, ce sont les employés à bord du taxi-be eux-mêmes qui se sont transformés en bandits armés. Les victimes tirent la sonnette d’alarme.

Njara Fih