Le parti Tiako i Madagasikara (TIM) de Marc Ravalomanana semble traverser une guerre intestine entre ses membres à propos de la tenue des élections communales. D’un côté, les députés sont partants pour la requête concernant la nécessité du report de la date des scrutins à cause des imperfections quant à l’organisation.

D’un autre côté, les candidats persistent et signent que les élections doivent se tenir le 31 juillet. Pourtant, la pratique traditionnelle au sein de ce parti fait que ce sont les députés qui proposent les noms des candidats à la mairie pour obtenir l’accord de leur président.

En ce qui concerne ce dernier, quelques députés, à l’instar de Hanitra Razafimanantsoa, expliquent qu’ils ne prennent aucune consigne de la part de Marc Ravalomanana concernant les affaires internes à l’Assemblée nationale. Une déclaration qui trahit soit l’existence d’un malaise d’ordre hiérarchique au sein de ce parti, soit une pratique de l’hypocrisie envers le régime. En effet, si Marc Ravalomanana persiste et signe qu’il soutient le pouvoir de Hery Rajaonarimampianina, ses députés démontrent le contraire en s’adhérant à toutes les démarches entreprises auprès de l’Assemblée nationale pour ébranler le régime.

Il existe également une divergence de point de vue entre les députés Tim. Bon nombre de ces derniers se disent contre l’adhésion du groupe parlementaire Tim à la nouvelle majorité parlementaire NMP. Toute cette panoplie du malaise « interne » risque d’influencer les résultats des élections communales pour ce parti de Ravalomanana.

Dominique Val