Les fausses déclarations en douane pénalisent ceux qui paient les droits et taxes et engendrent une concurrence déloyale.

Ces actes sont devenus monnaie courante pour certaines sociétés. La corruption se fait tout au long du processus de dédouanement. Les doléances ainsi que les dénonciations sont nombreux. Les services des douanes ont fini par attraper quelques poissons. La semaine dernière, les douaniers du bureau de Tuléar ont mis à nu la fausse déclaration sur les 13200 bidons d’huile de palme. Des opérations de ce genre menées par le service de la lutte contre la fraude douanière de l’administration des douanes ont porté au grand jour des fausses déclarations dans la désignation du destinataire réel. Le 10 juillet, les services des douanes ont saisis 111 motos de marque France Rider, Speedi et Fyi déclarés appartenant à des entreprises franches. Or, après  vérification, ce sont des entreprises commerciales. « Le propriétaire doit payer les droits et taxes ainsi que les amendes » déclare un responsable de la direction générale de la douane hier. « Les entreprises franches ne paient pas de droit de douane sur l’importation des  matières premières. Par contre, les sociétés commerciales ont l’obligation de payer ces droits et taxes » explique notre interlocuteur. « Ces fausses déclarations ont été faites avec la complicité des transitaires possédant un agrément en entreprise franche. Tous les papiers administratifs sont faux. Ils déclarent les marchandises comme étant des matières premières : fil, tissus alors qu’en réalité ce sont des motos » annonce le numéro un de la direction générale des douanes. Des investigations sont en cours pour quelques entreprises. « D’après nos enquêtes, 3 sociétés sont jusqu’à maintenant impliquées dans cette usurpation » rajoute notre interlocuteur.

Ces marchandises ont été trouvées avec des huiles, farine, sucre, et Ppn.

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