Education nationale – Vers la fin du mouvement revendicatif
« Nous maintenons nos revendications mais désormais notre mouvement prendra une autre forme ». Telle est la déclaration faite hier par Arsène Ratolojanahary, porte-parole du Syndicat des enseignants-éducateurs de Madagascar ou Sempama. Désormais, ce dernier n’entend plus faire preuve d’une opposition frontale avec le ministère mais estime que pour les intérêts des élèves et de l’éducation nationale, la voie du dialogue doit s’imposer.
En effet, lors d’une réunion que le Sempama a eue avec les responsables du ministère hier, il a été décidé de mettre en place un comité préparatoire. L’objectif de cette nouvelle structure est de réfléchir sur les moyens devant améliorer le secteur éducatif dans le pays et notamment dans l’enseignement public. Ce comité sera composé des représentants du syndicat et ceux du ministère de tutelle. C’est dans le cadre de ce dialogue bipartite que les négociations sur les principales revendications seront abordées. « Nous espérons que des résultats positifs sortiront de ce dialogue car au fond nous voulons tous, Sempama et ministère, préserver les intérêts de l’éducation nationale et des élèves », a affirmé Arsène Ratolojanahary.
Pour le Sempama, en effet, le ministère n’est pas un « adversaire à abattre ». « C’est un partenaire », a affirmé le porte-parole du syndicat qui estime, à l’issue de la réunion d’hier, qu’il « n’y a eu ni vaincu ni vainqueur » dans le bras de fer qui opposait les deux entités. Après une longue grève, la centrale syndicale change donc de stratégie, d’autant que, selon encore ses représentants à la rencontre d’hier, les actions musclées menées depuis le début de ce mouvement revendicatif n’ont pas réellement abouti à des résultats concrets. « Au final, le mouvement frontiste a plutôt servi les intérêts d’une minorité voire d’une personne. Nous pensons qu’il n’a pas été bénéfique pour l’ensemble de la corporation des enseignants », a martelé Arsène Ratolojanahary.
Reprise de service
Quoi qu’il en soit, selon encore le porte-parole du syndicat, le temps est venu d’améliorer non seulement l’enseignement public en général mais également le fonctionnement de la centrale. Ainsi, l’une des priorités du syndicat est de mettre en place un bureau à même de représenter les instituteurs. « Le dernier bureau a été mis en place en 1998. Depuis, un bureau provisoire a dirigé le syndicat. Ainsi pour mieux protéger les intérêts des instituteurs et des élèves, notre priorité est de procéder à l’élection des nouveaux dirigeants de notre syndicat », a encore avancé son porte-parole.
En tout cas, les représentants du Sempama, notamment ceux issus des Régions, ont été catégoriques à l’issue de la rencontre d’hier : ils reprendront les services tout en veillant à ce que leurs revendications aboutissent à des résultats concrets. La balle est donc dans le camp du ministère devant cette main tendue par le Sempama.
Recueillis par L. D. A.
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