Beaucoup d’encre a coulé à propos de la détermination du Nouvel An dans sa version Malagasy et donc nationale. Pour Rabesata Arima, chercheur et en même temps dépositaire du savoir-être authentiquement malagasy, l’Asaramanitra commence depuis le 16 juillet 2015 pour l’année nouvelle 2016 Malagasy.

Tout au moins sur la dénomination, le terme Asaramanitra semble faire l’unanimité pour désigner le passage d’une année sur l’autre, en version strictement nationale. Le premier mois de l’année malagasy 2016 a donc démarré. Que ce nouvel an apporte la prospérité, la réussite et la sérénité à tout un chacun, annonce-t-il en guise de souhait de « Bonne année ! ». Que la pays puisse enfin trouver la voie du développement et de la prospérité, pour cette nouvelle année, est son principal souhait à tout un chacun !

De plus, il lance un avis aux dirigeants du pays et à tous les responsables de tous les niveaux de faire revivre les notions de Rariny et du Hitsiny. Des principes fondamentaux afin que chacun puisse apporter sa part d’effort dans la reconstruction de la Nation. Ce qui est synonyme de partage entre tous les fils et filles du pays, sans distinction ni d’opinion ni d’extraction sociale.

Et ce doit être le contraire de la pratique actuelle et de toujours de tous les régimes qui se sont succédé : imposer ses points de vue et faire régner la règle du plus fort. D’où se vérifie ce sentiment généralisé de méfiance et de cloisonnement à tous les niveaux de la société.

Sinon la félicité qu’apporte l’avènement du Nouvel an peut se transformer en malédiction au cas où chacun s’évertue à perdurer dans sa volonté de « prier pour le veau d’or » et la luxure !

Solo R.