Paiement de rançon en vies humaines
Certes on n’éprouve aucune tentation à rapprocher le chiffre des pertes de vie humaines dans cette « guerre contre les dahalo » à l’hécatombe en Syrie. Mais déjà que de tristesse et que d’interrogations ? La répétitivité des listes des morts dans cette tragédie tant du côté des forces de l’ordre que de l’autre bord (une vie reste une vie) tend à banaliser ces événements et à anesthésier de l’émotion le grand public qui n’accorde plus d’intérêt qu’aux rebondissements du feuilleton. Pourtant demain le pays risque de verser dans un cas de figure comparable à la Syrie, sauf que les enquêtes ne parviennent pas toujours à clarifier le schéma réel. Contre qui se bat-on vraiment, l’incarnation de l’ennemi dans le seul personnage même multiple de Remenabila ne suffit plus à expliquer l’extension du théâtre des affrontements. Dans le Sud il s’agit déjà d’un jeu de pistes que seuls peuvent suivre ceux qui possèdent une connaissance théorique de la géographie pour situer les lieux sur une carte. Le lendemain les affrontements se déroulent dans le Nord-Ouest à Ambato-Boeny selon le même scénario entre forces de l’ordre et voleurs de bétails, et hier de nouveau à Ivato-Ambositra ce sont quatre dahalo qui tombent alors que leurs complices ont réussi à faire une victime dans les rangs des gendarmes et à salement toucher le Commandant de l’unité lancée à leurs trousses. Quelques questions se bousculent dans la tête, qui sont ces ennemis, les différents groupes ont-ils un lien qui les unit sinon pourquoi le phénomène prend une telle ampleur de façon organisée, n’ont-ils de motivation que le lucre, dans un cas comme dans l’autre (à but simplement lucratif ou pour d’autres raisons) existe-t-il des complicités urbaines ?
Les rumeurs n’ont de cesse d’annoncer d’imminentes interpellations de « dahalo en col blanc », parfois ce sont même des indiscrétions officielles qui alimentent ces rumeurs.
Hier dans ce journal, une tribune prêtée à un universitaire spécialiste du problème de l’insécurité rurale exposait la théorie d’une inadéquation entre les normes de gouvernance que réclame la population (légitime et légales dans les limites du supportable) et les impératifs qui s’imposent de gouverner.
Le sang qui coule n’autorise pas que l’on considère par-dessus la jambe ces évènements comme s’il s’agissait d’un épiphénomène de la vie de la Nation. Il s’agit là d’un drame national qui nécessite une mobilisation générale de tous les esprits et pourquoi pas de toutes les forces armées. Evidemment qu’il ne saurait être question d’y envoyer une expédition avec le gros de la troupe qui dégarnirait d’une sécurité politique la capitale, mais pour autant on ne saurait demeurer dans un statu quo et attendre que le vent passe. L’importance que l’on accorde aux élections ne peut porter ombrage à la priorité que nécessite le remède à ce phénomène qui prend les proportions d’une épidémie. Quelque part les élections, tributaires d’un climat paisible restent conditionnées par des résultats palpables d’une éradication de ces troubles.
Léon Razafitrimo
Misalovana ny andraikitry ny hafa
Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho
Mais avant tout ça ?
La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40







