Le juge a tranché, le père violeur de sa propre fille écope d’une peine de prison à perpétuité. La sévérité de la peine s’explique, entre autres, par le fait que la jeune fille est encore mineure, ayant moins de 18 ans. Les faits se sont produits dans un quartier du district d’Atsimondrano. Après avoir été placé sous mandat de dépôt depuis l’année 2013, le procès du père violeur s’est déroulé mercredi  au tribunal d’Anosy. Il a été entendu et n’a pas nié les faits. Pour sa défense, le père de famille a argumenté qu’il a agi sous l’emprise de l’alcool. Il a affirmé qu’il a perdu tout contrôle. Sa fille était âgée de 15 ans au moment du viol.

La jeune fille victime a aussi été entendue devant la barre. Elle a détaillé  la manière dont son père l’a violée. Elle a toutefois confirmé que son père était vraiment  ivre à ce moment. Il était arrivé chez eux, et a pris sa fille de force. Celle-ci n’a pas pu se défendre et c’est ainsi que le viol a été consommé.

Devant la barre, elle a également affirmé que son père l’a violé deux fois successives, sauf qu’elle n’a pas osé en parler, même à sa mère. Les deux viols se sont déroulés de la même manière, toujours avec son père qui était tout le temps ivre. Toutefois le père de famille a nié le  second viol. Il a affirmé avoir regretté son geste, si bien que la violer une deuxième  fois n’était pas possible.

C’est la mère de famille, indignée du comportement de son mari, qui a porté plainte contre ce dernier, après que sa fille lui racontait les faits. Elle a réuni toutes les preuves possibles, dont un examen auprès d’un médecin. Le rapport du médecin atteste bel et bien que la jeune fille n’était plus vierge, donc il y a eu viol si le rapport sexuel a eu lieu sans le consentement de l’autre partenaire. Entretemps, le père de famille a déjà imploré pardon à sa fille, un geste qui  a ému la mère de famille. Après quoi, elle pensa  retirer sa plainte sauf qu’il était trop tard, la machine judiciaire  est déjà mise en marche.

Njara Fih