Tout a commencé par des plaintes déposées auprès du commissariat de police du troisième arrondissement, concernant des cas de vols dans des voitures. Un phénomène qui a pris de l’ampleur dans le quartier d’Ampasampito, que les utilisateurs de la voie ainsi que les riverains ont fini par tirer la sonnette d’alarme. L’interpellation a incité les forces de l’ordre à agir, dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, mais surtout d’honorer leur serment de protéger les personnes ainsi que leur bien. Cela étant, une tactique a été adoptée, d’autant que le but est d’aboutir à un résultat.

Des surveillances ont été effectuées sur les lieux, notamment près d’un restaurant, très fréquenté d’Ampasampito, du côté de la morgue de l’hôpital Militaire l’a-t-on appris. Des policiers y postaient en tenue civile pour ne pas éveiller les soupçons, et de surprendre facilement les malfaiteurs. Mardi, un jeune homme était venu comme à son habitude, il s’agit d’un des détrousseurs. Son comportement suspect a particulièrement attiré l’attention des éléments, qui ne lui ont pas quitté des yeux, tout en restant discrets. Et là, ils ne se sont pas trompés de cible, c’était bien un maraudeur, venu pour perpétrer ses forfaits.

Ne se doutant de rien, surtout de la présence des policiers, le jeune homme a été pris la main dans le sac. Ainsi pour se faire, les voleurs utilisent des outils comme une petite barre de fer afin de fracasser les vitres des voitures ou bien d’ouvrir les portières en toute discrétion. Les véhicules sont à ce moment là inoccupés, les voleurs profitent de l’instant où les conducteurs et passagers à bord déjeunent tranquillement.  A l’intérieur, ils prennent tous ce qu’ils veulent, notamment des objets de valeur, autoradio et autres. Une fois pris dans le filet, le suspect a été embarqué, en même temps, il a dénoncé son complice, appréhendé peu de temps après le premier. Face aux enquêteurs, et ayant été pris en flagrant délit, les deux captifs ne peuvent que se rendre à l’évidence. Hier, ils ont été présentés devant le Parquet du tribunal Anosy.

Njara Fih