Antananarivo plonge de nouveau dans le délestage.

Le directeur adjoint de la Jirama, lui-même, l’a confirmé dernièrement. Retour du délestage quelques jours avant les élections, c’est du sabotage pour ne pas avoir un candidat de taille selon bon nombre de personnes. Et le directeur adjoint a joué le bouc émissaire en avançant des explications largement insensées. Il a fait part d’une insuffisance d’eau à alimenter les machines hydrauliques et bien effectivement, la vétusté des groupes n’a pas été épargnée, comme d’habitude. C’est toujours le même refrain pour la Jirama. Mais ce qui est étonnant c’est le fait de ne pas avoir pris préalablement les mesures adéquates étant donné que le pays procèdera bientôt à une élection. Une telle situation devrait être prévue et y apporter une solution efficace ne devrait pas échapper à un gouvernement qui se dit maîtriser la situation. Mais décidément, ce n’est pas le cas et les organisateurs des élections ainsi que les observateurs devraient s’attendre à  un dépouillement à la chandelle.

Une tentative de fraude électorale de la part du régime ? La question se pose et le doute commence à se confirmer petit à petit. Le concours pour le flambeau de la mairie de la Commune urbaine d’Antananarivo est rude. Les candidats de taille se distinguent de manière incontournable et bien que ce soit difficile à admettre, celui du régime est loin des premiers rangs. Le HVM en est conscient et cherche désespérément tous les moyens pour gagner d’une façon ou d’une autre la partie. Les candidats interpellent leurs électeurs d’être plus vigilants et de suivre de près le comptage des voix le jour J.

Ralambomamy