En milieu de la semaine dernière, le parti « Mpitolona ho Amin’ny Fandrosoan’iMadagasikara » avait fait parler de lui par son éclatement et son divorce d’avec le parti Tiako I Madagasikara. Aujourd’hui, si le MFM ne roule plus avec le TIM de Marc Ravalomanana comme l’a si bien précisé Manandafy Rakotonirina, il a décidé de changer de cap et de soutenir un autre candidat dans la course à la mairie de la commune d’Antananarivo.

En effet, le MFM s’est écarté de Lalao Ravalomanana, candidate du TIM, pour se tourner vers le candidat soi-disant indépendant Hery Rafalimanana encadré par les ténors du HVM lors de sa présentation. Pourtant, si nous prenons en compte le fait que des problèmes financiers minent « l’accord »  entre Hery Rafalimanana et le HVM, que Hery Rafalimanana est un ancien du TIM, nous pouvons en conclure que le MFM ne part pas très loin de là où il est parti. Avec ce revirement soudain, la guerre est donc réellement déclarée entre les ténors du MFM, Manandafy Rakotonirina, le président national et Constant Raveloson, secrétaire général. Mais au final, ce serait une guerre pour rien.

Mauvais choix de candidat

Aujourd’hui, le régime HVM impose et fait la loi aux quatre coins du pays sans se soucier des besoins de la population, entraînant ainsi l’instabilité qui règne actuellement. De ce fait, la population a besoin qu’une nouvelle donne se mette en place pour faire contre poids au HVM mais également pour s’occuper de ses besoins, et l’élection communale se trouve être la solution au problème. Depuis le début de la campagne électorale, deux candidates ont toujours été mises en avant comme quoi la course à la mairie se jouerait entre elles. Il s’agit notamment de Lalao Ravalomanana et de Lalatiana Rakotondrazafy. Nous pouvons donc en venir au fait que le parti MFM a fait un mauvais choix en divorçant de Lalao Ravalomanana pour soutenir Hery Rafalimanana, dont nous entendons peu de choses.  De plus, il est très difficile de croire que la population tananarivienne pense à élire un candidat qu’il a déjà boycotté des années de cela pour choisir un certain DJ à la tête de la mairie. Aujourd’hui, le MFM peut donc juste espérer que son choix de dernière minute peut lui être bénéfique.

Laza Marovola