Les membres du syndicat des enseignants-chercheurs, las des promesses non tenues du gouvernement, ne veulent plus se fier aux divers engagements de ce dernier.

Selon les informations du président national du Seces, Docteur Dimby Ralambomanana, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES) a rencontré, en fin de la semaine dernière, le ministre des Finances et de budget pour trouver ensemble de solutions aux revendications des enseignants-chercheurs. Une négociation qui serait en bonne voie mais reste à convaincre le Seces. Ce dernier de ne plus se laisser manipuler étant donné des antécédents. « Il faut à nouveau instaurer la confiance entre les enseignants-chercheurs et le ministère de tutelle. Une confiance qui n’est plus. Il nous faut une assurance qui garantit que l’application des décrets soit effective » explique le président. Les membres du Seces vont procéder à un conseil national ce mercredi. C’est à cette occasion qu’ils vont décider de la reprise  ou non des cours. En tout cas, leur position est claire, tant que leurs revendications ne soient pas satisfaites intégralement, ils maintiennent la suspension des cours.

De leur côté, les étudiants ont également décidé de faire un break en attendant la décision du Seces. Selon le président de la faculté des Sciences, le break est seulement provisoire. La manifestation des étudiants reprendra s’il y a menace d’année blanche. Pour le moment, le problème des universités ne figurent pas dans les priorités du gouvernement. Un gouvernement dont les membres sont trop pris à la propagande. Le régime en place  se soucie plus de la stratégie, aussi bien légale que non, lui permettant de gagner le maximum de mairies. Les étudiants vont devoir attendre, à moins qu’ils se laissent manipuler pour semer le trouble quelques jours avant le scrutin.

Ralambomamy