Jour J du grand débat entre les candidats de la mairie de la capitale, la Ceni-T a fait part que les 9 candidats ont répondu favorablement à l’invitation.

Aucun d’eux n’a décliné, du moins officiellement, sa participation au débat. Mais selon certaines indiscrétions du quartier général du Tim, la candidate Lalao Ravalomanana aurait décidé de ne pas y participer. Dans ce cas, les partisans de Neny vont devoir se contenter du « Minoa fotsiny ihany » et une  fois de plus, elle rate l’occasion de défendre son programme et de se distinguer des autres candidats.

Pour se justifier, cette dernière aurait préféré ne pas participer à un débat de provocation et d’insulte, selon toujours son entourage, et de rester bien au chaud chez elle. Mais selon toujours les indiscrétions, elle aurait passé des nuits blanches pour s’y préparer et les forces lui manquent pour tenir tête aux autres candidats surtout à sa première adversaire, Lalatiana Rakotondrazafy. A bout, elle aurait décidé d’abandonner. Une décision qui n’étonne guère personne et qui se comprend bien entendu.

Balivernes et démagogie

Dans son programme, la candidate du TIM promet ciel et lune à la population tananarivienne.  Elle mise gros sur les appuis financiers des bailleurs pour mettre en œuvre leur projet de développement. Lalao Ravalomanana et son époux, l’ex-exilé d’Afrique du Sud, ont d’ailleurs souligné à  plusieurs reprises que la victoire de Neny serait la seule issue pour bénéficier d’un appui financier des bailleurs. Ce qui étonne tout le monde parce que selon la loi, les collectivités décentralisées n’ont aucunement le droit de contracter directement des dettes auprès des bailleurs de fonds et que  tout dossier de financement doit obligatoirement passer par le gouvernement. Il est ainsi quasiment impossible pour un maire de compter sur les aides budgétaires venus d’ailleurs  et par conséquent, les promesses électorales du couple Ravalomanana ne sont que balivernes et démagogie.

J.L.R – Ralambomamy