Cette semaine, le KMF-CNOE a obtenu l’agrément de la Commission électorale indépendante nationale pour la Transition (Ceni-T) en tant qu’observateur.

Ainsi, 110 districts seront couverts par le KMF-CNOE avant, pendant et après les élections communales. Et avant même d’en arriver au jour J, le KMF-CNOE a déjà relevé plusieurs irrégularités concernant même l’organisation des prochaines élections. Selon les propos de son secrétaire général national Raharisoamalala Patricia, de nombreux Fokontany n’ont pas encore reçu jusqu’à ce jour leur liste électorale. A la veille du jour du scrutin, ce n’est pas du tout normal et c’est vraiment loin de l’être quand la Ceni-T ne se préoccupe même pas de ce genre de problème. Par ailleurs, lae SG du KMF-CNOE a indiqué que plusieurs jeunes ayant déjà atteint 18 ans ont beaucoup de mal à récupérer leur carte d’identité nationale, et ne pourraient donc pas voter. Ce problème de CIN avait déjà été cité comme quoi les personnes responsables de le délivrer demanderaient une somme d’argent en échange. Déjà avant la tenue des élections, les irrégularités sont nombreuses et il faut préciser que mis à part le KMF-CNOE, d’autres ont déjà pointé du doigt ces anomalies sans que la Ceni-T ou le régime en place ne disent un mot.

Attention aux tricheries !

Aujourd’hui, le KMF-CNOE met déjà en garde contre d’éventuelles tricheries, ou plus précisément de vols de vote. Pour cause, le KMF-CNOE, à travers son secrétaire général Raharisoamalala Patricia, redoute déjà que des anciennes cartes électorales non distribuées seront cette fois ci réparties dans d’autres communes ou districts pour permettre à certains candidats de gagner haut la main. Par ailleurs, le KMF-CNOE a soulevé le fait que certains candidats à la mairie auraient même déjà des bulletins uniques pré cochés qui seront distribués aux électeurs en échange de quelques billets pour que ces derniers n’aient plus qu’à les glisser dans les urnes. Malgré ces différents problèmes mis en avant par le KMF-CNOE, le Premier ministre n’en a que faire et a même confirmé hier que les élections se tiendront le 31 juillet coûte que coûte et quoi que les gens disent. Il est donc clair que nous nous dirigeons inexorablement vers un scrutin qui pourrait empirer l’instabilité actuelle.

Laza Marovola