Madagascar n’est pas encore sorti de l’auberge et le plan de mise en œuvre du plan national de développement du régime Rajaonarimampianina risque de se heurter à un bloc de pierre, l’accord de prêt du Fonds monétaire international. Cet accord est un grand signe pour les partenaires technique et financier et ouvrira la vanne de financement de Madagascar. Jusqu’à maintenant la Grande île n’a pas encore réussi à convaincre cette institution. « Certaines conditions préalables ne sont pas encore satisfaites » a annoncé Patrick Imam du Fonds monétaire international. Madagascar doit encore améliorer sa performance économique dont l’amélioration des recettes fiscales. Concernant ce sujet, le secteur privé rejette l’idée que l’Etat presse toujours ceux qui paient l’impôt. Il propose l’élargissement de l’assiette fiscale. « La morosité de l’économie ne permet pas au secteur privé de s’épanouir. La concurrence déloyale ne fait qu’empirer cette situation. Or c’est nous qui créons de l’emploi. L’Etat doit prendre plutôt des mesures incitatives pour la relance de l’économie plutôt que de nous étouffer avec l’impôt » annonce un opérateur économique.

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